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Excellente nouvelle : le gouvernement libanais annule les décrets controversés sur les plages, récupère le littoral public

Dans une démarche prometteuse pour le littoral libanais et les biens publics, le Cabinet a officiellement révoqué trois décrets controversés adoptés lors des dernières semaines du gouvernement de l’ancien Premier ministre Najib Mikati. Ces décrets avaient permis à des entreprises privées de s’emparer et de commercialiser de vastes portions de plage publique, en violation de la loi et sans souci de l’intérêt public.

Cet retournement est considéré comme une avancée majeure dans la récupération de la propriété publique côtière du Liban et la mise fin à des années de privatisation incontrôlée. Cela signale également un changement vers la protection des ressources naturelles du pays et une résistance contre des décennies d’exploitation illégale qui ont suivi la guerre civile.

Le crédit revient au successeur du Premier ministre Najib Mikati, le Premier ministre Nawaf Salam, et au ministre des Travaux publics Fayez Rasamni, pour avoir pris cette décision audacieuse.

Quels étaient ces décrets ?

Selon Legal Agenda, les trois décrets ont transféré près de 150 000 mètres carrés du littoral public libanais aux mains privées :

  • Decree 14331 (Al-Bahsas) granted Palma Resort over 76,000 m² of the coast under the guise of a law meant to regulate wartime violations. But the violations in question actually occurred in 2011-2012, decades after the war ended.
  • Decree 14379 (Zouk Bhannine, Akkar) gave members of the Dabbousi family rights to more than 53,000 m² to build a private port—likely for oil shipping—without even clarifying its exact purpose. This was done with no input from Lebanon’s top urban planning body and came with suspicious land acquisitions to link the site to the main road.
  • Decree 14620 (Qlayleh, Sour) handed over 14,560 m² of coastline to a company that no longer exists. The land is in a zone designated for agriculture, and again, this went against the advice of urban planning authorities.

Qui les a défiés ?

Un groupe d’organisations environnementales, dont Green Line Association, Green Southerners, et Legal Agenda, ont toutes engagé des actions en justice pour contester les décrets. Legal Agenda a également publié des analyses juridiques détaillées expliquant comment les décrets violaient les lois libanaises.

En réponse à la pression, le gouvernement a confirmé qu’il avait demandé un examen juridique complet des décrets, ce qui a finalement conduit à leur annulation.

Pourquoi est-ce important ?

Cette décision est saluée comme une victoire rare et importante pour l’espace public du Liban. Elle non seulement empêche de nouvelles appropriations illégales de terres, mais ouvre également la voie à l’annulation des années de dommages causés à la côte, des dommages souvent réalisés avec peu de responsabilité et à huis clos.

Nous espérons que cette décision marque le début d’un effort sérieux pour récupérer ce qui appartient au peuple, et pour préserver ce qui reste du magnifique littoral naturel du pays.

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